Cinéma d'antan - Le Blog

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vendredi 22 novembre 2019

Nouvelle adresse du blog

Le blog déménage !

Retrouvez-nous à l'adresse : https://cinemadantan.wordpress.com/

vendredi 8 novembre 2019

Le prophète (1968 - Dino Risi)

Lassé de la société et de son consumérisme, Pietro Breccia (Vittorio Gassman) décide d'abandonner travail et fiancée. Il vit désormais depuis cinq années en ermite en haut du Mont Socrate. Sa solitaire existence est bouleversée lorsqu'une équipe, sentant le scoop, désire le rencontrer pour réaliser un documentaire.
Son identité percée à cause de cette nouvelle notoriété, la justice le réclame pour une histoire de taxes impayées. Décidé à se rendre à la capitale par ses propres moyens (à pied), il y fera la connaissance d'une jeune rebelle extravertie, Maggie (Ann-Margret) et d'un homme désirant profiter de la récente célébrité de Pietro. Celui-ci finira par abandonner petit à petit toutes ses valeurs utopistes et notamment son abstinence.

Dino Risi et Vittorio Gassman collaborent une nouvelle fois (la 5ème) pour cette fable contemporaine caustique à l'esthétique pop sixties.
C'est le 2ème film d'Ann-Margret avec le tandem après "L'homme à la Ferrari".
Risi et Gassman montreront toujours leur mécontentement face au résultat final.

mardi 29 octobre 2019

Les travaux d'Hercule (1958 - Pietro Francisci)

Appelé par le roi Pelias (Ivo Garrani) pour servir de précepteur à son orageux fils Iphitos (Mimmo Palmara), le colossale Hercule (Steve Reeves) en route vers sa destination,fait la connaissance de Iole (Sylva Koscina) après l'avoir sauvée d'un accident qui s'annonçait mortelle pour la jeune femme.
Le valeureux héros de Thèbes apprendra plus tard que celle-ci est la fille du souverain. Iphitos, jaloux de la puissance du demi-dieu, décide d'affronter seul le terrible lion de Némée.
Malgré l'intervention d'Hercule, le fils du roi trouve sa tragique destinée.
Fou de douleur et accusant le preux héros de l'Olympe, Pelias demande à ce dernier de combattre le taureau de Crète. Sorti vainqueur de cet affrontement, Hercule prend la décision d'aider Jason (Fabrizio Miani), véritable héritier du trône, qui a été écarté de celui-çi par la roublardise de Pelias.
Hercule et son équipage se mettent donc en quête de la mythique toison d'or, joyau du royaume, qui avait disparu.

"Les travaux d'Hercule" est le premier volet d'un diptyque dont la seconde partie, "Hercule et la reine de Lydie", sortit un an plus tard.
La direction de la photographie pour les deux long-métrages fût confié à Mario Bava. C'est le culturiste américain Steve Reeves qui prête ses traits au brave héros mythologique.


dimanche 13 octobre 2019

Les 5 000 doigts du Docteur T (1953 - Roy Rowland)

Découragé par ses interminables leçons de piano, le jeune Bart Collins (Tommy Retting) est persuadé que sa mère, veuve, Héloïse Collins (Mary Healy), est sous l'influence du docteur Terwilliker (Hans Conried), le tyrannique professeur de musique dont l'obsession pour le piano est égale à son aversion pour tous les autres instruments.

Bart peut néanmoins compter sur la compassion de son ami plombier, August Zabladouski (Peter Lind Hayes). Terrassé par la fatigue, le jeune garçon se retrouve projeté au conservatoire Terwilliker, situé dans un pays imaginaire.
Là-bas, le dictatorial Dr T lui expose son terrible plan, faire jouer sur un immense clavier une de ses compositions par 500 enfants enlevés à leur famille. Bart fera tout pour déjouer le projet machiavélique du sinistre personnage...

Mis en scène par Roy Rowland, honnête artisan au sein d'Hollywood, "Les 5 000 doigts du Docteur T" est avant tout une oeuvre originale du célèbre auteur de littérature enfantine, le Dr Seuss, connu dans nos contrées pour "Le Grinch" et "Le chat chapeauté", tous deux adaptés au cinéma dans les années 2000.
Le jeune Tommy Retting (Bart) a commencé sa carrière d'acteur chez Elia Kazan dans "Panique dans la rue" (1950). On le retrouve chez Robert Wise, Douglas Sirk, Otto Preminger et Michael Curtiz. Il aura pour compagnon la chienne Lassie dans la série éponyme diffusée en 1956-57 sur les petits écrans.

dimanche 15 septembre 2019

Faster, Pussycat ! Kill ! Kill ! (1965 - Russ Meyer)

Tremblez mâles libidineux !

Les vénéneuses Varla (Tura Satana), Rosie (Haji) et Billie (Lori Williams) sont là pour en découdre avec vous. Roulant à toute allure au volant de leur bolide, ces trois "gogo dancers" rencontreront un jeune couple au milieu du désert. Le jeune homme, amateur de sensations fortes, acceptera de faire la course avec la plantureuse Varla. Sortie perdante de celle-ci, la sculpturale brune donnera la mort à l'intrépide adolescent en lui assenant un coup violent. N'ayant nul autre choix que d'emmener la malheureuse fiancée avec elles, la décision de la kidnapper est prise.

Pour se cacher, elles jetteront leur dévolu sur un ranch isolé où vivent un vieillard handicapé (Stuart Lancaster) avec ses deux fils, Kirk (Paul Trinka) et le "légume" (Dennis Busch), un bellâtre athlétique légèrement retardé.

Les "3 plantes carnivores" découvriront que le maître des lieux possède un joli magot et chercheront à s'en emparer en tentant de séduire la progéniture du vieil homme.

Sur ses films, Russ Meyer endosse toutes les casquettes : réalisateur, scénariste, monteur, producteur.
Il marquera le 7ème art de son empreinte et "Faster Pussicat" est encore aujourd'hui une référence en la matière pour de nombreux réalisateurs (Tarantino, Refn, John Waters, etc...).
L'actrice Tura Satana tournera peu mais sera à l'affiche les années suivantes dans deux films "cultes" pour les amateurs de bizarreries : "Astro Zombies"(1968) et "super flics en jupons"(1973),tous deux réalisés par Ted V.Mikels.

mardi 10 septembre 2019

Un hold-up extraordinaire (1966 - Ronald Deame)

Harry Dean (Michael Caine), escroc flegmatique, a un plan parfait pour dérober à un richissime homme d'affaires, Ahmed Shahbandar (Herbert Lom), une magnifique statuette représentant le visage de l'impératrice Lissu.

Avec la complicité d'Emile Fournier (John Abbott) et d'une danseuse dénichée dans un cabaret de Hong Kong, Nicole (Shirley MacLaine), Harry va pouvoir entreprendre son ingénieuse arnaque. Cette équipée hétéroclite s'envole donc vers un pays d'Orient où séjourne le milliardaire et son précieux bien.

Nicole, sosie de sa défunte épouse (mais aussi de l'ancestrale impératrice) devra le séduire afin que Harry Dean puisse s'approcher du fabuleux trésor. Mais notre joyeuse bande ne se doute pas que le nanti Shahbandar n'est pas un homme dupe et dès la première entrevue pressent une ruse sournoise.

Voyant que rien ne fonctionne comme il le désire, Harry devra improviser face aux nouvelles situations...

L'année 1966 sera celle de la consécration pour l'acteur Michael Caine puisque ce film s'ajoute à "Alfie" qui fut un succès, mais aussi à "Un homme en pleine forme" et au deuxième épisode de "Ipcress - Danger immédiat", "Mes funérailles à Berlin".
En 2012, un remake d' "un hold-up extraordinaire" sera réalisé, "Arnaque à l'anglaise" avec les comédiens Colin Firth et Cameron Diaz.

mardi 27 août 2019

Shazam ! / Captain Marvel (1941 - William Witney / John English)

Aujourd'hui débarque sur nos écrans un nouveau super-héros. Nouveau ? Non, pas vraiment. Shazam, dont le nom d'origine est Captain Marvel, est apparu pour la 1ère fois dans les cinémas américains en 1941 sous la forme d'un serial de 12 épisodes. Chaque semaine, les "kids" pouvaient découvrir un nouveau chapitre aux aventures de leur héros. Adaptation très libre d'un comic-book paru l'année précédente et créé par les auteurs C. C. Beck et Bill Parker. C'est le comédien Tom Tyler, plus habitué au genre western qui prêtera ses traits au valeureux justicier.

C'est lors d'un voyage au pays de Siam que le jeune Billy Batson, membre d'une expédition, fera la rencontre qui bouleversera sa vie. Un vieux sage millénaire le dotera de puissants pouvoirs à la seule invocation du nom... Shazam !

Captain Marvel affrontera une multitude d'adversaires pendant des décennies, la plupart du temps sous forme de Comics, édités par D.C., avant de capituler en 2011 devant l'éditeur concurrent, Marvel, et abandonner son nom pour le patronyme "Shazam" pour des raisons de droits.

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